- cabanette
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⇒CABANETTE, subst. fém.A.— Petite cabane. À Perros-Guirec, où j'ai eu dans le temps une cabanette (MONTHERLANT, Le Démon du bien, 1937, p. 1285).— En partic. (cf. cabane C 3). ... mes cinquante cabanettes (...) n'attendaient plus que les cocons (P. ARÈNE, Contes de Paris et de Provence, 1887, p. 89).B.— P. méton., vx. Bateau qui, à son milieu, portait une sorte d'abri, de cabane :• ... le second rameur de la prima-donna (...) se penchant vers lui [Anzoleto] sur le flanc de la cabanette, lui dit à voix basse : « Puisqu'on chante, cela veut dire que vous devez vous tenir coi, et attendre sans crainte. »G. SAND, Consuelo, t. 1, 1842-43, p. 33.Étymol. et Hist. 1635 (MONET, Abrégé du parallèle des lang. françoise et latine), rare. Dimin. de cabane; suff. -ette. Au sens A (en partic.) le mot est dérivé de cabano (cf. MISTRAL, s.v.) « casier que l'on fait aux vers à soie pour qu'ils suspendent leurs cocons ». Fréq. abs. littér. :1.cabanette [kabanɛt] n. f.ÉTYM. 1635; de cabane.❖♦ Rare ou régional.1 Petite cabane. ⇒ Cabanon.0 En somme, en admettant que la chose (le mariage) se fasse, on pourrait prévoir cela pour octobre (…) Cela pourrait se faire à Perros-Guirec, où j'ai eu dans le temps une cabanette.Montherlant, le Démon du bien, 1937, p. 115.2 Cabane (3.) pour les vers à soie.
Encyclopédie Universelle. 2012.